Freddy's Nightmares
Les Cauchemars de Freddy
L'effroyable Freddy Krueger raconte à chaque épisode les histoires terrifiantes des habitants de Elm Street.
| Terminée | US | 60 minutes |
| Mystere, Science-Fiction & Fantastique | Syndication, | 1988 |
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1.01 -
C'était un tendre
No More Mr. Nice Guy
Tonights episode is all about a fellow who decides that the best way to get ahead is to stomp on everyone in his path.
Diffusion originale : 09 octobre 1988
Diffusion française :
09 octobre 1988
Réalisat.eur.rice.s :
Tobe Hooper
Scénariste.s :
David Ehrman
,
Rhet Topham
,
Michael De Luca
Guest.s :
William Frankfather
,
Bob Goen
,
Mark Herrier
,
Ian Patrick Williams
,
Anne E. Curry
,
Alba Francesca
,
Tyde Kierney
,
Gry Park
,
Hili Park
,
Gwen E. Davis
,
Tammara Souza
,
Steven Reisch
,
Michael Joiner

Alors Freddy Krueger, c'est toute ma jeunesse, la première franchise que j'ai suivie fiévreusement et avec passion. A l'époque, ces Cauchemars de Freddy était sortie en VHS, ne contenant que 2 épisodes et à des prix exorbitants, mais j'étais fou de leur design. Ensuite la série était passé sur la 5 et j'étais présent à chaque fois, tout en reconnaissant déjà que ... bah c'était pas terrible et que les histoires étaient assez moyennes, sans panache et assez kitschouilles. Donc plus de 30 ans plus tard, c'est avec une forme de nostalgie, mais aussi une crainte que je me relance dans le show.
Premier épisode réalisé par Tobe Hooper himself, chargé de retracer la mort de Freddy, brulé vif par des parents vengeurs, après ses meurtres d'enfant. Bon, déjà cette idée est une fausse bonne idée, car on se contrefout un peu de voir ça en vrai. Et en effet la première partie de l'épisode n'apporte rien d'extraordinaire, contredisant même les premiers films de la série (bah, c'est pas John Saxon qui était impliqué dans le lynchage ?) et handicapé par la mise en scène très impersonnelle et téléfilm de Hopper. L'autre souci est que cet origin-story oublie totalement le côté critique féroce que Wes Craven appliquait à ses premiers films, donnant l'air d'être du côté des personnes se vengeant (tels les parents dans La Dernière Maison sur la Gauche et de Freddy 1), alors qu'il démontrait avec cynisme que le verni social de ces classes moyennes pouvait exploser très vite et les faire revenir à la sauvagerie la plus extrême. En fait, le seul intérêt de ces 20 premières minutes est de voir Robert Englund interprété son célèbre personnage sans maquillage, mais même-là, il y a tromperie sur la marchandise, car on ne verra jamais le visage de l'acteur de face et il ne sera jamais filmé frontalement.
La deuxième partie relève un peu le niveau, mais sans voler haut, les premières attaques de Freddy souffrant toujours du côté plan-plan de la mise en scène. Heureusement, la mort du shérif, sorte d'opération dentaire qui dégénère, peut permettre de soulever certains estomacs.
Bref, un premier pilote pas au niveau.